Salle 2, Site Marcelin Berthelot
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La deuxième séance a mis en évidence le nécessaire examen sémantique préalable des dispositions et les principales difficultés à affronter : peut-on procéder à une distinction entre catégorique et dispositionnel, au sein même de nos attributions de propriétés ? Le lien entre dispositions et conditionnels est-il direct ou indirect ? Comment distinguer entre dispositions, états, occurrences ? S’agissant de l’exigence de capacité référentielle de nos prédicats, on peut invoquer des critères divers : la référence par la base catégorique, par l’intentionnalité, par le dualisme des propriétés d’un même objet, par l’argument de deux ordres de propriétés, par l’argument enfin de l’insertion dans une loi de la nature. On a procédé à l’examen des arguments contre (D.H. Mellor) et pour (E. Prior) la distinction. Dans un registre un peu différent et plus déflationniste ont commencé à être présentés les arguments en faveur de la distinction, mais à partir d’une option fonctionnaliste (C.B. Martin ; S. Mumford).