Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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Résumé

Si l’intérêt d’Ernest Renan pour l’épigraphie sémitique est bien connu, qu’en est-il de l’épigraphie gréco-latine, la seule en réalité qui pût lui fournir des informations utiles pour compléter le tableau qu’il entendait brosser des débuts du christianisme aux deux premiers siècles de notre ère ? Nul doute, à l’examen, que l’auteur n’ait attaché une grande importance au témoignage des inscriptions grecques aussi bien que latines, avec lesquelles il prouve, dès l’époque de la Mission de Phénicie, une remarquable familiarité. Des exemples tirés des différents livres constituant l’Histoire des origines du christianisme montre l’usage très varié, parfois surprenant, qu’il a pu faire de ces documents, en relation avec une connaissance souvent personnelle des pays et des cités, qu’il s’agisse de la Judée, de l’Asie Mineure, de la Macédoine et de la Grèce propre, à Hiérapolis de Phrygie, sur l’île de Patmos, dans la colonie romaine de Philippes ou enfin à Athènes, face au « Dieu Inconnu » de l’apôtre Paul.