Salle 2, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
-

La dernière leçon a notamment traité les deux ensembles qui constituent une compagnie de 68 dieux, et qui n’est pas autrement attestée ; d’ailleurs, plusieurs noms de dieux sont uniquement connus par le sarcophage viennois. À première vue, ce ne sont pas là les conditions les meilleures pour élaborer un commentaire, mais on peut essayer d’avancer quelques hypothèses. En réalité, la recherche peut se tourner dans quatre directions : l’iconographie, l’analyse de la longue colonne verticale devant les 17 registres, les noms des divinités et, pour finir, leur discours.

Ces 68 dieux sont des protecteurs du lit funéraire d’Osiris, dont les légendes évoquent plusieurs thèmes : protection de la litière, surveillance des portes, protection pendant la nuit, détournement des ennemis, protection du corps, existence à côté d’Osiris, prestige du défunt, liberté de mouvements, vie éternelle, entourage d’Osiris, punition des ennemis, embaumement et préparation de la momie à la survie.

Les textes les plus importants pour la compréhension du décor figurent dans les temples de l’époque gréco-romaine : soit dans la chapelle de Sokaris à Edfou, soit dans les chapelles d’Osiris sur le toit du temple de Dendara. Parmi les sarcophages tardifs, celui de Téos, fils de Iâhmès (Caire CG 29304) et celui de Ânkhhep, fils de Tayefnakht (Caire CG 29303) sont ceux qui offrent le plus de similitudes avec notre monument.