Salle 5, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Interventions

  • Patrick Boucheron – Rythmes
  • Jean-Frédéric Schaub – Formation européenne de la modernité politique
  • Guillaume Calafat – Des seuils économiques de la modernité ?
  • Alexandre Escudier – Périodiser la modernité ?
Rythmes – Patrick Boucheron (Collège de France)
Formation européenne de la modernité politique – Jean-Frédéric Schaub
Des seuils économiques de la modernité ? – Guillaume Calafat
Périodiser la modernité ? – Alexandre Escudier

Comment l’historiographie de la période dite « moderne » peut-elle encore se saisir du concept problématique de modernité ? Ne gagnerait-elle pas à s’affranchir des cadres narratifs et analytiques qu’il impose, et ce d’autant plus que l’époque est elle-même travaillée par des définitions, des périodisations et des localisations concurrentes, traduites de manière emblématique par le partage entre première (Frühe Neuzeit, Early Modern) et seconde modernités (Neuere Zeit, Modern…) ?

Cette séance vise précisément à réfléchir aux ruptures et aux transitions qui, de la « Renaissance » aux « Lumières », fondent les conditions (matérielles et intellectuelles) de l’expérience historique moderne. Appuyée notamment sur les œuvres de Hans Blumenberg et de Reinhart Koselleck, elle reviendra sur l’inventaire des processus historiques globaux susceptibles de produire des effets de seuil (structurels, conjoncturels et événementiels) et de distinguer des transitions et des changements d’époques. En questionnant les usages historiographiques possibles de la catégorie de « moderne » (en particulier en histoire politique et en histoire du droit), il s’agit ainsi de réfléchir, plus largement, à l’articulation entre histoire des concepts, histoire politique et histoire sociale.

Intervenants

Guillaume Calafat

Jean-Frédérique Schaub

Alexandre Escudier