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« Sans destruction pas de construction ; sans barrière pas de courant ; sans arrêt pas d'avance »
Mao Tsé-Toung.

Les cours 2010-2011 se sont déroulés de fin-novembre à fin-janvier. Le titre de cette session était : « Effraction des "barrières" de l’organisme par les pathogènes ». Le concept était de considérer le développement des maladies infectieuses sous l’angle de la subversion par les pathogènes responsables d’une ou de plusieurs barrières intégrées supposées les arrêter dans le cours de leur diffusion. J’avais illustré cette série par une citation de Mao Tsé-toung qui me semblait parfaitement résumer, bien qu’exprimée dans un tout autre contexte, l’idée maîtresse : Sans destruction pas de construction ; sans barrière pas de courant ; sans arrêt pas d’avance… L’idée était de tenter de définir en termes moléculaires, cellulaires et immunologiques les aspects intégrés anatomiques, histologiques et physiologiques de surfaces/structures, organes formant barrière (barrière intestinale, cutanée, hémato-encéphalique, respiratoire, génito-urinaire) et comment ce processus intégré complexe pouvait être subverti, voire détruit par un microorganisme, lui permettant de disséminer plus avant dans son hôte, éventuellement, vers la barrière suivante, à subvertir de nouveau. À plusieurs occasions, lorsque c’était pertinent, les bases de la transition du commensalisme vers la pathogénicité ont aussi été abordées : comment un microorganisme saprophyte d’une surface muqueuse, par exemple, peut soudain « décider » de traverser cette barrière muqueuse et devenir invasif ? Un certain nombre de cofacteurs, notamment les co-infections virales facilitant le développement d’une infection bactérienne, ont été considérés.

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