Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
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Nous avons commencé par une introduction historique détaillant les étapes principales depuis la découverte, grâce à la sismologie, de l’existence dans la terre d’un noyau liquide (oldham, 1906) et la découverte de la graine (Lehmann, 1936). À noter le travail de birch (1952) pour établir la composition contrastée du manteau (silicates) et du noyau (alliages de fer) et la confirmation de la solidité de la graine (dziewonski et gilbert, 1971), et la découverte de la présence d’anisotropie sismique dans la graine par l’étude des modes propres (cf. woodhouse et al., 1986) et des temps de propagation des ondes de volume du noyau (morelli et al., 1986).

Nous avons introduit quelques notions de base en sismologie, l’existence de deux types d’ondes sismiques (compression et cisaillement), leurs propriétés respectives, la nomenclature des « phases » sismiques. Nous avons présenté les outils sismiques sensibles à la structure du noyau et de la graine, les ondes de volume PKP et leurs différentes branches, les ondes réfléchies sur la surface de la graine et la limite noyau-manteau (CMB) et le spectre des vibrations propres de la terre. Un modèle sismogique de terre à symétrie sphérique (« 1D ») établi il y a 30 ans, le PREM (Preliminary Reference Earth Model, Dziewonski et Anderson, 1981), sert encore aujourd’hui de très bon modèle de référence.

Enfin, nous avons mentionné l’importance des travaux de physique des matériaux à haute pression et température qui, par la confrontation avec les paramètres élastiques fournis par la sismologie, permettent d’identifier la composition minéralogique des parties profondes de la Terre.