Amphithéâtre Maurice Halbwachs, Site Marcelin Berthelot
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Les fouilles de Nisa et d’Aï Khanoum que j’ai présentées l’an dernier avaient ouvert la connaissance de la civilisation urbaine hellénistique de l’Asie centrale. Les fouilles du Khorezm, le pays auquel est consacré le cours de cette année, ont ouvert l’archéologie de l’Asie centrale tout court, et cela dès les années d’avant-guerre.

Par rapport à la Parthyène, à la Bactriane et à la Sogdiane, on passe dans un autre monde. Le Khorezm (la Chorasmie des auteurs antiques) se situait à l’extrémité septentrionale de l’oekoumène : à part la « Scythie d’au-delà de la Mer » (i.e. la Mer Noire), c’est la seule province de l’empire achéménide où Alexandre n’est pas allé ni n’a envoyé de troupes. Elle a parfois été qualifiée d’« île » au plan culturel – jugement que les études archéologiques les plus récentes invitent à nuancer.