Salle 2, Site Marcelin Berthelot
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  • Matthieu d’Acquasparta distingue la connaissance par raisonnement inférentiel (arguitio), par inspection directe et par spéculation
  • Ce dispositif juxtapose la connaissance inférentielle, au sens de l’inférence naturelle augustinienne, à ce que le XIVe siècle post-scotiste travaillera sous la forme de la distinction entre « connaissance intuitive » et « connaissance abstractive »
  • Analyse du premier mode de connaissance
  • Inférence naturelle et signe naturel : le rapport fumée (effet)-feu (cause)
  • La théorie des signes naturels chez Roger Bacon : inférence, similitude, causalité
  • La reconnaissance d’autrui est inférentielle (arguitive) : de ‘x parle’ j’infère ‘x a une âme comme moi’
  • La connaissance de soi fonde la reconnaissance d’autrui
  • Deux théories médiévales de la connaissance de soi :
    • La théorie aristotélicienne concerne l’intellect : l’intellect se connaît comme il connaît les autres choses
    • La théorie olivienne concerne l’homme : l’homme se connaît par le sentiment immédiat qu’il a de sa propre vie, de sa propre existence, par la certitude d’être et d’être soi, sujet et principe de ses actes (PGA*)
  • Analyse de la théorie aristotélicienne (De anima, III, texte 15)
  • L’interprétation d’Averroès : pour se connaître, l’intellect matériel doit avoir en lui une forme qui est la forme d’autre chose que lui. Pour se saisir pensant, il faut qu’il pense autre chose
  • Différence entre l’intellect de l’homme et les Intellects séparés
  • La critique olivienne de la thèse aristotélicienne : les aristotéliciens expliquent comment l’intellect peut devenir intellect de soi-même en devenant intellect d’autre chose
  • La thèse d’Olivi est qu’il y a un sujet simple de tous mes actes mentaux et vitaux, et que je suis et me sais être ce sujet.