Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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Pour ce dernier cours de l'année, je vais reprendre un peu sur les télomères, la fin du cours d'il y a deux semaines puis remettre tout ce qui a été discuté en mémoire afin d'ouvrir un peu plus largement sur l'intégration des différents mécanismes du vieillissement et vous préparer à la suite du cours, en 2014. Je commence par vous rappeler le schéma de renouvellement des neurones des grains et périglomérulaires du bulbe olfactif (DIA VI.2). Je vous rappelle aussi, rapidement, que le vieillissement s'accompagne d'une baisse de renouvellement de ces cellules accompagnée d'une baisse parallèle de l'activité télomérase (DIA VI.3).

Nous avons commencé à discuter la semaine dernière le lien possible entre raccourcissement des télomères et modification morphologique des neurones (et pas seulement leur sénescence et apoptose). C'est important car cela suggère une fonction autre - possiblement physiologique - des télomères. Comme je l'avais souligné, il se trouve que les souris de laboratoire ont des télomères beaucoup plus longs que les humains et que les souris sauvages (40 à 60 kbp versus 5 à 10 kbp). C'est la raison pour laquelle, comme vous l'avez constaté la semaine dernière, les analyses sont faites à la 3e, 4e ou 5e génération (G3, G4 ou G5) de souris dépourvues d'activité télomérase (mutation de Terc, l'ARN substrat de la télomérase).