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J’ai voulu, au cours de cette année, fermer, souvent après une longue période de latence, des questions auxquelles des réponses avaient été données, mais qui m’avaient laissé des doutes. Nous sommes passés dans le cours de cette année par les différentes étapes de mes recherches qui m’ont progressivement mis en relation avec l’étude des religions de Rome, par l’exploration d’un lieu de culte à Rome, l’étude d’une collection exceptionnelle d’archives transcrites par un collège sacerdotal sur le marbre et la découverte du ritualisme des Romains, dans leurs temples, leurs domiciles et leurs nécropoles. En complétant une partie de mes recherches sur les théologies des anciens, étudiées ici même il y a deux ans, j’ai ajouté les données concernant les provinces, en prenant l’exemple des provinces du Nord-Est de l’empire. Les derniers cours portaient sur le comparatisme que j’avais découvert durant mes études doctorales à l’École pratique des hautes études. J’ai donné les premiers éléments de nouvelles enquêtes comparatives que je veux mener avec des collègues sinologues de l’École pratique et d’une UMR mixte du Collège sur les rites sacrificiels sous les Han et plus tard. D’autre part, j’ai prolongé les recherches sur les mythes, qui avaient été développées au cours des séminaires de mes premières années au Collège, par la comparaison entre un rite romain, le plantage d’un clou dans l’une des parois du temple de Jupiter au Capitole et une nouvelle célèbre de l’écrivain moraliste Jeremias Gotthelf, pasteur dans l’Appenzell, Die schwarze Spinne, L’araignée noire, pour mettre en évidence l’altérité de mythes et de rites apparemment ressemblants dans la tradition romaine et chez le moraliste suisse. Nous en sommes arrivés ainsi à la conclusion de ce parcours, et à l’un des faits que j’ai découvert progressivement au cours de mes années de recherche sur la fin de la République et le début de l’Empire : l’altérité des religions romaines.

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