Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Le quatrième cours, intitulé « La barrière cutanée, l’autre grande interface avec le monde microbien, commensalisme et pathogénicité », a traité d’un sujet relativement négligé dans le domaine de la pathogénicité des infections. Ce cours s’est efforcé de présenter les cellules et les processus intégratifs très sophistiqués assurant l’effet de barrière de la peau, laquelle conjugue en une seule entité plusieurs exigences protectrices : contre les agressions physiques et chimiques et les UV, contre la déshydratation, et bien sûr contre les agents infectieux. Le jeu subtil entre kératinocytes et cellules de Langerhans, la transition entre épiderme et couche cornée, qui s’accompagne de la sécrétion de puissants moyens anti-infectieux (peptides antimicrobiens, lipides), ont été envisagés, de même que la nature de la flore commensale, sa composition et son rôle possible dans l’homéostasie de l’ensemble du « dispositif ». sur cette base, les grands mécanismes de subversion de cette puissante barrière ont été envisagés avec un accent particulier mis sur le modèle que représente l’infection à Streptococcus pyogenes, éventuellement responsable de cellulites dramatiques. Le rôle central des cellules souches dans l’homéostasie et les processus de réparation a été envisagé.