Introduction

La notion de paradigme :

  • définition générale (Kuhn) ;
  • rôle dans la création des outils informatiques ;
  • la notion de représentation dans l’informatique ;
  • paradigmes de la représentation en général

    • le symbole : sérialisme (Webern etc.),
    • l’émergence : processus d’écriture et perception,

    • l’enaction (Varela et al.) : perspectives d’application.

Paradigmes des technologies pour la musique

Examen des langages et systèmes créés pour la musique informatique, depuis 1960 à nos jours, du point de vue de l’application d’un paradigme spécifique. Examen de la relation qui existe entre une fonction mathématique et la notion de patch, concept prédominant dans les langages et machines créés pour l’informatique musicale.

  • Music V : (premier langage crée pour la synthèse musicale) ;
  • Music 4BF ;
  • Music 10 : (introduction des concepts I-ONLY et R-ONLY) ;
  • Music 11 ;
  • 4CED/4XDSP (langages pour la synthèse en temps réel) ;
  • CSound ;
  • CMusic ;
  • CPAT ;
  • Max-contrôle (premier langage d’informatique musicale commerciale) ;
  • Max-signal.

Le paradigme du magnétophone appliqué aux logiciels de production musi­cale : les « séquenceurs ».

Les technologies actuelles favorisent une description quantitative alors que le musicien veut pouvoir décrire un objet ou un phénomène musical sous une forme qualitative.

Les concepts absents dans les paradigmes utilisés actuellement :

  • le temps : contexte et état d’un système à un moment donné ;
  • la description des problèmes sous forme de contraintes ;
  • approche qualitative de la représentation musicale.

Son et écriture

  • relation entre le son réel (instrumental) et synthétique

    • le son déréalisé ;
    • interaction entre la complexité sonore et la grammaire musicale ;
    • son amplifié/son spatialisé.
  • élargissement structurel et sonore

    • transformation globale ou partielle ;
    • structures amorphes et complexes ;
    • processus déterministe et aléatoire ;
    • partitions réelles et virtuelles.
  • méthodes de suivi de partition et déclenchement
    • hauteur (inerte ou active) ;
    • dynamique (réelle ou symbolique) ;
    • temps (mesuré en contexte/hors contexte).

Processus et écriture


Examen de la relation entre les processus de l’écriture instrumentale et informatique en général et dans « explosante-fixe » (1991) en particulier.


Analyse de l’écriture informatique dans Transitoire VII (chiffres 13 et 14) :

  • rôle de la réverbération infinie ;
  • la logique des accents ;
  • individualisation des hauteurs, couches, registres et tempi, 
Les processus basés sur la notion de cycle appliqués à l’écriture instrumen­ tale (« Derive II ») et informatique (esquisses pour « Répons » [1981] et « explosante-fixe »).


Le timbre comme somme des processus.