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Dans ce deuxième cours, le Pr Denis Duboule décrit les approches originales impliquant des pièges à enhancers, d’abord chez la mouche drosophile en utilisant l’élément P comme vecteur, puis chez la souris en passant par la route des cellules souches embryonnaires (ES). Il montre ensuite comment l’outil de détection principal (le gène lacZ) fut intégré dans ces stratégies expérimentales et comment ces approches ont évolué pour conduire à des stratégies actuelles plus performantes, permettant de découvrir les enhancers présent à l’intérieur d’un paysage de régulation déterminé au préalable. Se pose ensuite la question de pouvoir associer un enhancer particulier à un ou à des gène(s) cible(s) et l’importance de ce problème est illustrée par un cas de figure particulièrement parlant, à savoir la présence d’un enhancer du gène « gremlin »à l’intérieur d’un gène voisin, provoquant ainsi une situation qui resta confuse pendant de nombreuses années avant d’être résolue.