Amphithéâtre Maurice Halbwachs, Site Marcelin Berthelot
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Plus fondamentalement, le type de plan du rez-de-chaussée (des « dents de peigne » inscrites dans un cercle) se retrouvera plus tard dans des contextes très probablement non religieux : à Sangyr-tepe en Sogdiane, au IVe s. de n.è., aux dimensions identiques ; à Shashtepa dans le Chāch. Il demeure toutefois certain que l’étage inférieur était prévu pour abriter un contenu qu’on voulait pouvoir défendre.

Ce type de sépulture est-il en contradiction avec les prescriptions zoroastriennes ? La réponse ne va pas de soi, même pour les rois sassanides qui étaient peut-être embaumés. Rapoport a supposé qu’à Koj-Krylgan-kala les ossements des défunts étaient déposés dans des ossuaires, ce qui expliquerait qu’on n’ait pas retrouvé de parures – mais alors pourquoi toutes ces précautions pour interdire l’accès à la supposée chambre funéraire ? L’affiliation zoroastrienne est avérée dans la dynastie royale à partir du IIe s. av. n.è., par une inscription en proto-chorasmien sur un bol d’argent de type achéménide retrouvé à Isakovka dans l’Oural [1] :

tšt ZNH wtykny MN βrz’wny tḥwmkn W KN ’ḤRY MR’Y MLK’ ’mwrzm BR MLK’ wrdn mzd’ḥy ‘BDw QPD GYN III prwrtyn

« Ce bol de cérémonie (vient) de Varzawan fils de Takhumak. Et maintenant, voici : au seigneur roi Amurzhman fils du roi Wardan (ce bol) a été offert le 3 Frawardīn. »

Références