Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Résumé

L’historique de la batterie tout solide, son renouveau avec tout l’engouement qu’elle suscite aujourd’hui, a été introduit précédemment (fin cours 2018). Des progrès conséquents ont été effectués au niveau des conducteurs ioniques inorganiques. Cependant, la complexité des interfaces fait que nos espoirs doivent être modérés. Ce cours tente donc d’expliquer et de décrire les difficultés rencontrées pour réussir à maîtriser tant les interfaces Li-électrolyte que les interfaces oxydes-sulfures. Il décrit dans un premier temps la méthodologie de caractérisation des interfaces via la réalisation de cellules symétriques, ainsi que le développement de techniques de caractérisation in situ telles que la spectrométrie par photoémission de rayons X, afin de déterminer non seulement la nature, mais aussi la cinétique des réactions de décomposition aux interfaces. Le mécanisme de formation de la couche bloquante à l’électrode positive, au niveau de l’interface oxyde-sulfure, a également été expliqué et les stratégies pour y remédier, décrites. Ces stratégies incluent le dépôt d’une couche tampon (principalement oxyde acide) par des techniques sol-gel, par jets atomiques (ALD) ou par pulvérisation.