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Le cours de cette année était le troisième et dernier volet d’un cycle d’enseignement sur l’anthropologie du paysage commencé en 2012. Il a débuté par une synthèse de ce qui avait été établi lors des cours des deux années précédentes en guise d’introduction à la problématique développée cette année. Rappelons que l’ambition fixée à ce cycle d’enseignement était de répondre à trois questions principales : à quoi se réfère-t-on lorsque l’on parle de paysage ? Peut-on généraliser cette notion au-delà des civilisations qui ont élaboré des représentations paysagères, picturales ou littéraires ? Et, dans ce cas, comment définir avec précision le noyau commun d’un schème paysager ? Ces questions naissaient d’une insatisfaction vis-à-vis de la définition surtout historique du paysage – l’habitude de discerner un paysage dans ce qui nous environne viendrait de ce que l’on a appris à regarder certains sites comme des paysages, notamment grâce à l’éducation de l’œil par la peinture – et du souhait d’utiliser la notion de façon anthropologiquement productive en la détachant de son support esthétique, c’est-à-dire en s’interrogeant sur l’existence de formes de perception paysagère dans des cultures où n’existe aucune tradition de figuration des lieux.

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