Salle 5, Site Marcelin Berthelot
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Cette leçon adopte une méthode plus traditionnelle pour étudier des images glyptiques, en rassemblant des groupes de sceaux partageant une même iconographie. Un des objectifs de cette leçon est de montrer comment les données glyptiques des archives des fortifications peuvent contribuer aux discussions sur l’iconographie dans l’art achéménide. Ainsi, il s’agit de montrer comment les données de la glyptique de Persépolis peuvent apporter de nouvelles perspectives à des questions iconographiques déjà connues, et comment elles peuvent nous contraindre ainsi à repenser les questions que nous avions posées et les suppositions que nous avions émises à leur propos.
La représentation des « autels du feu » dans l’art achéménide est inévitablement liée aux discussions portant sur la religion dans la période achéménide et sur la « question zoroastrienne ». Dans cette leçon, l’exploration des représentations des « autels du feu » ne cherche pas à offrir une réponse définitive quant aux préférences religieuses des premiers Achéménides. Ces témoignages font plutôt partie d’un dossier beaucoup plus vaste comprenant matériel textuel et visuel, en cours de compilation et de synthèse. Chaque année voit paraître de nombreuses publications sur cette question, mais une ressource particulièrement importante, parce qu’elle traite des données textuelles des archives des fortifications, est le livre récent de Wouter Henkelman, The Other Gods Who Are (Leyde 2008).
Cette leçon a commencé par une brève discussion sur l’historiographie de la religion et de l’empire, puis a passé brièvement en revue quelques tentatives antérieures de rassembler des témoignages de représentations des « autels du feu » pour la période achéménide. Nous avons ensuite examiné les nouvelles données de Persépolis, et avons terminé par quelques réflexions sur la signification du matériel glyptique persépolitain.