du au

Colloque international coorganisé par le professeur Thomas Sterner, Collège de France, et le professeur Roger Guesnerie, professeur honoraire au Collège de France, Institut Louis Bachelier. Accès libre, sans inscription.

Colloque en anglais avec traduction simultanée. 

En 2009, la Conférence de Copenhague sur le climat (COP 15) a majoritairement été perçue comme un échec. Six ans plus tard, le monde est peut-être un peu plus sage. Le GIEC a rendu son cinquième rapport d’évaluation (AR5), et les États-Unis et la Chine ont enfin entamé des discussions. La Conférence de Paris en 2015 (COP 21) sera-t-elle suffisamment efficace pour être qualifiée de succès ?

Les économistes ont avancé une solution simple, la meilleure en termes de rapport coût-efficacité : un prix du carbone mondial et universel, issu d’une sorte de super-accord de Kyoto, habilement mis en place à l’échelle planétaire. Jusqu’ici, les progrès réalisés en ce sens sont minimes et les obstacles nombreux. Au niveau international, l’ambition a été revue à la baisse, passant de grands traités globaux, susceptibles de gérer tous les aspects de la politique climatique, à une approche liée à des engagements individuels volontaristes, et ce avec une faible coordination. Cela sera-t-il suffisant ?

Les professeurs Sterner et Guesnerie ont saisi l’opportunité de la réunion à Paris de la COP 21 pour organiser ce colloque international autour de l’économie des politiques climatiques. La première journée du colloque reviendra sur le débat intellectuel de fond qui nourrit la discussion sur la conception des politiques climatiques. L’Institut Louis Bachelier est le partenaire de la seconde journée du colloque qui abordera des points plus proches des enjeux de la négociation de la COP 21, Paris 2015.

 

Programme