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La métaphysique, depuis Aristote, a été comprise comme la science des « premiers principes ». Si l’histoire de la discipline donne à voir des exemples de ce que pourraient être ces derniers (principe de non-contradiction, principe de raison suffisante, etc.), reste à déterminer plus précisément ce qu’est un principe métaphysique. S’agit-il d’une vérité générale ou fondamentale concernant l’ameublement ou la structure de la réalité ? Faut-il plutôt y voir une connaissance intuitive et non inférentielle à propos du monde ? En quoi les principes métaphysiques se distinguent-ils des principes logiques, mathématiques, ou théologiques ?

Lors de cet événement, on a choisi de revenir sur le statut des vérités métaphysiques « principielles », afin de déterminer en quoi elles consistent et comment elles peuvent être connues. Nous avons également tenté de déterminer s’il existe des « axiomes » en métaphysique, voire s’il peut en exister qui soient spécifiquement métaphysiques. Enfin, on a interrogé la distinction entre la fondation épistémologique de la métaphysique et la fondation ontologique, c’est-à-dire les principes qui conditionnent la connaissance métaphysique et les principes qui conditionnent la réalité elle-même.

De manière transversale ou via des études de cas plus spécifiques, ce colloque a tâché de déterminer quels sont, dans la tradition comme dans la philosophie contemporaine, les candidats sérieux au titre de « principes métaphysiques ».

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