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Unsplash (extrait) © Valentin Petkov

Colloque coorganisé avec les Prs Stanislas DehaeneStéphane Mallat et Luigi Rizzi.

Ce colloque a porté sur la convergence et la divergence entre les approches computationnelles, neuroscientifiques et formelles du langage. La dernière décennie a été marquée par des avancées majeures dans les approches computationnelles du langage, conduisant à des applications pratiques. Dans le même temps, les neurosciences cognitives ont fait des progrès significatifs dans la compréhension des mécanismes de traitement du langage dans le cerveau, et la linguistique formelle a continué à faire des progrès constants dans la description structurelle du langage. Les trois approches ont suivi des voies largement indépendantes, ce qui n’est guère surprenant, étant donné les différences substantielles dans leurs méthodologies et leurs objectifs. Néanmoins, on aurait pu s'attendre à un niveau d'intégration plus élevé, puisqu'elles traitent toutes du même objet, le langage naturel. Cela ne s'est produit que dans une mesure limitée. Plus précisément, alors qu'il existe plusieurs exemples d'intégration des approches neuroscientifiques et linguistiques, les approches informatiques ont été largement élaborées de manière isolée des deux autres perspectives. S'agit-il d'une conséquence inévitable des différences d'objectifs et de méthodes, ou d'une situation temporaire, liée à l’histoire de ces domaines ? Peut-on envisager, dans les années à venir, une convergence plus grande vers un « modèle standard » du langage et des langues. Nous avons abordé ces questions avec un groupe sélectionné de linguistes, de psychologues, de spécialistes du cerveau, et de spécialistes de l'informatique.

Participants 

Marco Baroni, Emmanuel Chemla, Cristiano Chesi, Gennaro Chierchia, Kyunghyun Cho, Anne Christophe, Emmanuel Dupoux, Naama Friedmann, Roger Levy, William Matchin, Paola Merlo, Tomas Mikolov, Andrea Moro, Christophe Pallier, Philippe Schlenker, Benjamin Spector, Charles Yang.

Programme