Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Pour clôturer le tour d’horizon des capteurs optiques, nous parlerons des sondes thermo-luminescentes dont le principe de fonctionnement repose sur le dépôt de matériaux thermo-luminescents nanométriques sur une fibre optique et dont l’ensemble peut être injecté au sein des batteries. Un des avantages de cette technique réside dans le fait que le signal de luminescence ne dépend que de la température. Un autre avantage est la possibilité d'utiliser des matériaux multi-luminescents offrant ainsi par le choix des longueurs d'onde d'excitation et d'émission appropriées, la possibilité de suivre indépendamment des variations de température et de concentration en Li au sein d’un accumulateur. 

Les techniques de diagnostic (optiques ou acoustiques) permettent l’identification des phénomènes à l’origine de la dégradation prématurée des batteries commerciales actuelles : Fractures mécaniques des électrodes, phénomènes de dissolution des dépôts ou changements de morphologie. Il nous appartient par la suite de trouver des solutions pour remédier à ces problèmes. Cette approche du diagnostic est donc indissociable d’une étape de guérison. Doter les batteries de systèmes auto-réparant, afin d’en améliorer la durée de vie, constitue un champ d’expérimentation dont s’enrichit la littérature comme cela sera montré. Largement inspirées de processus naturels comme la cicatrisation ou la reconnaissance spécifique anticorps-antigène, de telles fonctions nécessitent le recours à la chimie supramoléculaire. Faute de temps, ce qui sera couvert dans ce cours ne sera qu’une mise en bouche pour la session de 2022 qui sera totalement dédiée à cet enjeu.