Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Résumé

Dans la série Little Nemo in Slumberland, publiée le New York Herald à partir de 1905, le monde du rêve permet à Winsor McCay (1869-1934) de donner libre cours aux transformations visuelles les plus éblouissantes. Chaque Sunday page répond à une double exigence : elle doit être assez spectaculaire pour accrocher l’œil de celui qui feuillette le journal d’une main distraite, mais assez intrigante pour l’inciter à la lecture. McCay joue en virtuose avec les possibilités de la planche de bande dessinée. Il y a des compositions en escalier, d’autres autour d’une grande image ronde. Certaines pages privilégient les cases verticales, d’autres n’utilisent que des images horizontales, de façon toujours remarquablement inventive. Quant à l’usage de la couleur, c’est l’un des plus accomplis de l’histoire de la bande dessinée. Servi par les tons à la fois vifs et subtils que les techniciens de l’imprimerie obtiennent à partir de ses indications, McCay ne se laisse jamais étouffer par le réalisme.