Ce cours clôt un cycle de six ans d’enseignement en revisitant le principe du droit international qui en aura été le fil rouge : la souveraineté. Aujourd’hui revendiquée comme un fait irrésistible ou, au contraire, rejetée comme un fait dépassé, la souveraineté, dont le concept est pourtant normatif, n’aura curieusement que rarement été justifiée ou critiquée dans ses justifications – du moins, jusqu’il y a peu. Et ce, y compris à l’aune des multiples théories de la légitimité politique du droit international et de ses institutions. Le cours de cette année propose une réinterprétation des souverainetés au pluriel par référence, d’une part, à l’égalité des peuples dont l’autodétermination est garantie par le droit international et, d’autre part, à la pluralité des formes institutionnelles que l’exercice de leur autodétermination peut et doit prendre en droit international à l’avenir.
Le colloque annuel consacré à la question controversée de la propriété dans l’espace propose de revisiter la souveraineté des États, cette fois-ci dans l’espace et dans son articulation à la juridiction territoriale et à la propriété privée et, plus généralement, au projet d’institution de communs spatiaux en droit international.