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Il est d'usage, en philosophie, de séparer la matière et la forme. De même que la science se prête mal au singulier, de même la matière, dit-on, se prête mal au discours et à la théorie. Aussi est-ce le plus souvent la forme qui assume l'essentiel de la charge théorique : à elle de rendre compte de l'idéalité des essences, de la réalité des propriétés, de l'unité de la substance, de l'individuation, de l'unification du divers (de la perception notamment), sans oublier même la rigueur des démonstrations et la beauté des apparences. Mais n'est-ce pas là trop lui demander ? Au demeurant, doit-on parler de « forme » ou de « formes » ? Sous des fonctions aussi diverses, la notion conserve-t-elle encore un sens univoque ?

Le colloque sera consacré à l'élucidation de ces difficultés, dont on donnera des illustrations dans les domaines, plus particulièrement, de la métaphysique, de la philosophie des sciences, de la philosophie de la perception, de la logique et de l'esthétique.

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