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Le cours de 2014 avait analysé les raisons pour lesquelles le pouvoir exécutif était resté en lisière des théories de la démocratie, du fait d’une sacralisation de la loi et de la prééminence accordée à l’ordre parlementaire. Il avait également montré pourquoi cet angle mort de la pensée politique s’était maintenu malgré la montée en puissance de l’exécutif après la Première Guerre mondiale. Le cours de 2015 a prolongé cette réflexion en partant du constat que si la première forme historique du régime démocratique, celle du modèle parlementaire-représentatif, s’était estompée dans les faits, cédant la place à un modèle présidentiel-gouvernant, ce dernier n’avait pas été théorisé et inclus dans une vision positive du développement démocratique. Cette présidentialisation des démocraties a en effet le plus souvent été réduite au phénomène de personnalisation du pouvoir qui l’accompagnait. Le cours a quant à lui surtout mis l’accent sur le fait générateur de cette présidentialisation : la montée en puissance de l’exécutif, désormais identifié au pouvoir, pris au singulier.

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