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L’expérience de la modernité architecturale n’a pas seulement été jalonnée par des succès, comme le voudrait le mythe d’un progrès irrésistible des formes et des techniques. Les attentes générées par l’âge industriel – auxquelles ont répondu des expériences remarquables – ont été souvent déçues, et les tentatives des premiers modernes défigurées lors du passage à la production de masse des opérateurs publics ou du secteur privé.

La promesse d’une vie meilleure qu’annonçaient cités-jardins, grands ensembles et rénovations urbaines, et que symbolisaient des esthétiques nouvelles, n’a été tenue qu’un temps, avant que les difficultés sociales ne transforment la réalité et le sens de productions décalées par rapport aux discours et aux projets théoriques dont elles découlaient.

En écho à la XIVe Biennale d’architecture de Venise, le colloque se propose d’analyser la condition de l’architecture de la France moderne dans une perspective européenne, en croisant des regards d’historiens, d’architectes, de chercheurs en sciences sociales et d’acteurs de la vie publique.

Les positions théoriques et les relations avec les intellectuels ou les politiques seront considérées du point de vue de la recherche, tandis que des praticiens témoigneront de l’écho que les projets et les édifices les plus mémorables suscitent aujourd’hui.

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