Auteur(s)

Présentation

L’Islande fascine autant par la beauté et l’hostilité de ses paysages que par la richesse de sa culture, héritée des Vikings qui colonisèrent l’île au IXe siècle. Pétri de cet imaginaire nordique, l’univers des sagas islandaises demeure toutefois injustement méconnu, malgré son inscription dans l’édifice littéraire de ­l’Occident médiéval et son influence frappante sur la création actuelle.

Qu’est-ce qu’une saga ? Dans quel contexte ce genre a-t-il émergé ? Quel rôle jouaient ces récits relatant des événements tantôt légendaires, tantôt historiques, tantôt contemporains de leur composition ? Que disent de la société insulaire et de son identité ces textes ambigus ? Autant de questions auxquelles Torfi H. Tulinius répond par une lecture à la fois historique, litté­raire et esthétique qui apporte un éclairage précieux. De la Saga d’Egil à la Saga de Snorri le Godi, en passant par la Saga de Njáll le Brûlé et bien d’autres encore, l’auteur explore les thèmes de la mémoire, de la violence et de la poétique qui traversent ces œuvres exceptionnelles.

« La meilleure introduction possible au monde des sagas. » — William Marx

Torfi H. Tulinius est professeur d’études islandaises médiévales à l’université d’Islande (Reykjavik). Il est notamment l’éditeur et le traducteur de la Saga d’Egil, publiée en 2021 dans la collection « Lettres gothiques » du Livre de Poche.

ISBN
978-2-7226-0608-1
Date de parution
Langue
français
Prix
8.99 €
Diffusion
OpenEdition
Format
Édition numérique

Sommaire

Avant-propos

L’Islande médiévale : une société atypique et une littérature hors pair

Première conférence

Mémoire, poésie, récit : l’Islande médiévale au miroir de son passé viking

Deuxième conférence

Une société et une littérature aux prises avec la violence

Troisième conférence

Poétique de l’ambiguïté et singularité des sagas

Quatrième conférence

Extraits

« Au Moyen Âge, les Islandais vivaient sur leur île au milieu de l’océan Atlantique Nord, séparés des autres sociétés européennes par près de mille kilomètres de haute mer. Parlant et écrivant une langue comprise par peu de personnes en dehors de la Scandinavie, ils créèrent toutefois, et préservèrent dans leurs manuscrits, des ouvrages exceptionnels. Cette littérature demeura inconnue du reste du monde pendant tout le Moyen Âge et au-delà. »