Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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Pour modéliser la biosphère terrestre et sa réponse aux changements climatiques et de la pCO2, il est impératif de représenter correctement les stocks et flux globaux de carbone, avant de pouvoir les discrétiser sur grille spatiale compatible avec les modèles climatiques. La biosphère terrestre est constituée du stock correspondant aux végétaux continentaux (350-550 GtC à comparer au 3 GtC de la biosphère océanique) auquel il faut ajouter la matière organique des sols (1500-2400 GtC).

Dans les modèles numériques, il faut tenir compte des pertes en CO2 de l’atmosphère par la production primaire brute, que compensent globalement des flux inverses liés à la respiration des plantes autotrophes et des organismes hétérotrophes des sols, ainsi que des termes plus petits comme les combustions naturelles.

Des lois empiriques sont utilisées pour représenter numériquement les processus biologiques et physiologiques aux échelles macroscopiques. Ces paramétrisations concernent notamment la réponse de la productivité primaire en fonction de la pCO2, ainsi que les effets de la température et de l’humidité sur la respiration hétérotrophique dans les sols.

L’extension géographique de la végétation est connue, notamment par télédétection, mais il faut aussi subdiviser la biosphère en différents types fonctionnels de plantes (PFT) pour chaque maille de la grille numérique du modèle. Des paramétrisations spécifiques aux PFT sont utilisées pour représenter les processus affectant les échanges de carbone et d’eau, ainsi que des éléments comme l’azote.