Présentation

Durant sa thèse à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, Djemel Hamdane a mis en évidence un nouveau mécanisme moléculaire de libération de l'oxygène par une hémoglobine appelée neuroglobine, présente en forte concentration dans le cerveau humain et impliquée dans l’hypoxie cérébrale. Après sa thèse, il a effectué son premier stage postdoctoral aux États-Unis dans le département d'Anesthésiologie de l’hôpital des vétérans à Ann Arbor où il a décrypté les mécanismes de transfert d'électrons au cours de la métabolisation des médicaments catalysée par les cytochromes P450 microsomaux du foie. Il a démontré que lors des réactions d'hydroxylation des médicaments, d'importants changements conformationnels se produisent au niveau de la P450-réductase pour permettre un transfert unidirectionnel des électrons du NADPH vers l'hème des cytochromes P450. De retour en France, il rejoint le Laboratoire d’enzymologie et biochimie structurales (LEBS) à Gif-sur-Yvette comme postdoc, puis comme chercheur permanent au CNRS. Il s'intéresse aux modifications post-transcriptionnelles des ARNs basées sur une biologie redox dépendante de flavines. Il étudie la structure/fonction d'un certain nombre de systèmes enzymatiques microbiens et humains impliqués dans la régulation de l'expression des gènes comme les dihydrouridine synthases. L'une de ses principales découvertes récentes est l'utilisation du formaldéhyde, un produit génotoxique, comme agent pour la méthylation du dUMP en thymidylate.