Maxime Guttin prépare une thèse à l'Institut Universitaire Européen, sous la direction de Lauren Kassell, sur les rapports entre les savoirs médicaux et naturalistes sur le cerveau et la construction de la notion de race dans les empires français et britanniques, de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle. Il s'intéresse plus particulièrement à la manière dont la catégorie de race s'est construite en lien avec celle du genre, de la classe, de l'animalité et des pathologies mentales. Ses intérêts portent sur l'histoire de la médecine, des sciences, de l'histoire naturelle et de l'anthropologie dans des contextes coloniaux.

Personne
Maxime Guttin
ATER auprès de la chaire Histoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècle, Collège de France