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Résumé

Le sujet des cours de cette année 2018-2019 était l’examen et l’analyse de différentes sortes de récits autobiographiques venant de cultures très variées de l’époque moderne. Nous avons commencé avec la discussion de l’importance de ces récits dans l’œuvre du grand historien suisse Jacob Burkhardt (1818-1897), notamment dans son livre, La Civilisation de la Renaissance en Italie (1860). Dans une section de cet ouvrage intitulée l’Entwicklung des Individuums, Burckhardt a soutenu qu’avant la Renaissance en Europe, il n’y avait pas de conscience de « soi », mais simplement le sentiment de l’appartenance collective. Ainsi écrit-il :

« Au Moyen Âge les deux côtés de la conscience humaine – l’un tourné vers l’intérieur et l’autre vers l’extérieur – étaient comme endormis ou demi-éveillés, car cachés par un voile tissé de foi, d’illusions et de préoccupations enfantines [...]. L’homme n’avait de conscience de soi que par rapport à une catégorie générale, c’est-à-dire en tant que membre d’une race, d’un peuple, d’un parti, d’une famille ou d’une corporation. »

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