![Photo d'un tag sur un mur « La vie n'a pas de frontières » prise par Didier Fassin en 2020 à Briançon](/sites/default/files/inline-images/La%20vie%20n%27a%20pas%20de%20fronti%C3%A8res_0.jpg)
Comment traite-t-on les vies ? Que fait-on avec les morts ? Ou plutôt : Que dit d’une société la manière dont on y traite les vies, certaines vies, vies de travailleurs, vies d’exilés, vies de prisonniers, vies rendues vulnérables, inégales ? Et que révèle de ses valeurs la façon dont meurent certains de ces travailleurs, de ces exilés ou de ces prisonniers, dont on les laisse mourir ou dont on les expose à la mort, dont on détourne les yeux de leur condition ou dont se mobilise pour les protéger ? Au fond, qu’est-ce que l’économie morale de la vie et de la mort dans le monde contemporain ? Telle est la question que pose ce colloque, question à laquelle chacun des intervenants et chacune des intervenantes s’efforce d’apporter des éléments de réponse.