Séance animée par Françoise Combes.
Chaque communication de 30 minutes est suivie de 10 minutes de discussion.
Les femmes restent peu présentes dans le milieu professionnel des mathématiques : elles sont par exemple 20 % à préparer une thèse de doctorat, et 15 % chez les professeurs d'université – avec une nette différence entre mathématiques « pures » et « appliquées ». Les stages de mathématiques en « non-mixité » sont présentés comme un moyen efficace d'aider les jeunes filles à gagner en confiance et à prendre conscience du poids des stéréotypes de genre en mathématiques. Nous présenterons les stages existant en France et les réflexions qu'ils ont suscitées, notamment sur les bénéfices de la non-mixité dans la pratique mathématique. Nous ferons le parallèle avec le débat sur la mixité dans d'autres domaines, tels que l'école ou la compétition sportive (incluant les compétitions d'échecs).
