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Résumé

Après les dédicaces, les normes rituelles forment le second volet documentaire de l’étude des héros et héroïnes, surtout en Attique à la période classique. Héros et héroïnes sont particulièrement présents à l’échelle des dèmes et d’autres groupes localement ancrés. L’identité de ces différentes communautés passe par celle d’un héros, qu’il soit anonyme, déterminé par son lieu de culte ou qu’il porte un anthroponyme. Mais en dépit du titre de hērōs explicitement attribué à certaines de ces figures de culte, rien ne permet de les distinguer fermement de certains theoi localement honorés. Ainsi, une figure cultuelle appelée Hērōs Iatros, « Héros médecin », en divers lieux d’Athènes, peut être qualifiée de theos dans une inscription qui administre les biens de son sanctuaire. C’est le phénomène que l’on avait déjà identifié pour le « héros » délien Anios, appelé theos par certains de ses dédicants. Quand une figure héroïque est honorée indépendamment d’une tombe, elle peut être facilement aspirée dans la sphère divine sur le plan cultuel.