Résumé
Si la croyance dans la puissance émancipatrice de la libération sexuelle s’est aujourd’hui bien émoussée, c’est peut-être parce que le concept même de liberté semble politiquement compromis. Telle est du moins la proposition de Maggie Nelson, que l’on se propose de suivre ici, en une séance conclusive qui fait retour sur les deux années de cours consacrées aux « politiques de l’amour » et au « sexe du pouvoir ». Et ce, en explorant la possibilité d’une histoire anthropologique de la jouissance au Moyen Âge, saisie au prisme du « triple du plaisir », entre sexe, genre et sexualité.