La formidable diversité des sociétés africaines n'est autre qu'histoire. La variété des langues parlées à travers le continent, le voisinage de multiples systèmes d’organisation politique, types d'économies, formes religieuses, techniques et arts nous disent que cette diversité est le fruit d'une pluralité de trajectoires historiques qui, au cours des millénaires, ont fait cohabiter les royaumes centralisés et les peuples pastoraux, les sociétés urbaines et les communautés paysannes, transhumantes ou caravanières. Les mondes africains sont bons à penser pour leur singularité –mais aussi pour tout ce qu'ils déjouent: le déni d'historicité, les modèles évolutionnistes de l'histoire– et pour tout ce à quoi ils invitent: les recherches collaboratives, une connaissance prudente, l'optimisme des découvertes encore à faire.
Les cours de François-Xavier Fauvelle sont consacrés à certaines sociétés et formations politiques de l'Afrique ancienne telles que l'Éthiopie chrétienne et musulmane, le Ghâna et le Mâli, les cités-États swahilies. La documentation utilisée est constituée d'écrits produits au sein de ces sociétés ou dans le monde arabe, des données archéologiques les plus récentes, des traditions orales.
Le séminaire animé par François-Xavier Fauvelle se tient sous la forme de rencontres scientifiques, durant desquelles des spécialistes du monde entier dressent l'état des connaissances sur un domaine particulier.
Outre celles qui font l'objet de son cours, les recherches de François-Xavier Fauvelle s'insèrent dans des programmes collectifs, internationaux et pluridisciplinaires qui portent notamment sur l'Éthiopie chrétienne et musulmane, ou encore les relations transsahariennes entre le Maroc, le Ghâna et le Mâli.
Les étudiants et étudiantes en doctorat avec le PrFauvelle sont rattachés au Laboratoire TRACES de l'université de Toulouse-II-Jean-Jaurès.