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Dans la continuité de la leçon inaugurale prononcée le 13 février 2014, les enseignements de l’année 2013-2014 ont été consacrés aux travaux d’histoire de la subjectivité, engagés depuis quelques années sous le titre d’archéologie du sujet, et organisés autour de deux questions directrices : comment le sujet pensant est-il entré en philosophie ? Comment l’homme est-il entré en philosophie en tant que sujet et agent de la pensée et du vouloir ? À ce stade de mon activité au Collège de France, il m’a semblé nécessaire, et utile, de distribuer mon enseignement sur deux volets, l’un plus théorique, directement lié au thème annoncé, l’autre, plus méthodologique, destiné à définir et illustrer la nature et le sens de la démarche dite « archéologique » en philosophie et en histoire de la philosophie. J’ai donc réparti mes interventions sur douze séances de cours, du 6 mars au 26 juin, et dix séances de séminaire – le séminaire faisant régulièrement suite au cours, à partir du 20 mars, comme une sorte de « deuxième heure ». Ces 22 séances m’ont donné la possibilité de mettre en place ma problématique, de présenter mes instruments d’analyse et de délimiter mon corpus sur un double plan philosophique et historique. Une journée d’études organisée en mai 2014, directement en prise avec l’un des thèmes abordés par le cours, a lancé une série de rencontres qui sera reconduite, d’année en année, sous le titre « Pro et contra. Journées d’études médiévales au Collège de France ».

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